LE MONDE CAPTIVANT DES INSECTES.
C’est dans un petit trou de verdure que s’inscrit cette page. Œil à l’affut, entre les adventices et les herbes folles, j’ai découvert un monde secret et chatoyant !
Cette page me replonge en enfance, quand j’allais chercher toutes sortes de choses, et particulièrement des insectes, pour les étudier au microscope, cadeau reçu à Noël. Douce enfance où je passais des heures à observer, ranger et classer mes trouvailles dans des boites avec de belles étiquettes de ma fabrication. Chose qui reste chez moi, désormais en photo.
Avant tout, le but de cette page n’est pas d’identifier absolument les insectes. Chose qui est, parfois impossible sur photo, tant qu’il existe une immense diversité chez ceux-ci, et cela même parmi une famille. Mais de faire comprendre, qu’il ne faut pas les considérer comme des intrus, mais bien comme des habitants de notre environnement participant à la biodiversité. Et surtout pour ne pas oublier que le déclin des insectes met en péril le vivant. Pourtant, malgré les signalements de la communauté scientifique, le déclin des insectes est encore négligé voire douté dans la société. Force est de constater que les insectes ne suscitent pas le même intérêt que les grands mammifères ou les arbres. Trop souvent perçus comme indésirables, les insectes sont rarement la cible d’actions de préservation. Mis à part l’abeille domestique prisée pour son miel, on méconnaît le rôle essentiel des insectes qui sont pourtant des maillons clés de la bonne santé des écosystèmes.
Je vous présente ma collection entomologique en photographies.
Éristale gluante (Eristalis tenax)
Aussi connu sous le nom : Mouche pourceau.
L'éristale gluante : une imposture bien réussie
Vous croyez voir une abeille ? Regardez de plus près ! Il se pourrait bien que vous ayez affaire à un maître du déguisement : l'éristale gluante (Eristalis tenax). Cette mouche trompeuse arbore fièrement ses couleurs d'abeille, mais ne vous laissez pas abuser : elle est totalement inoffensive. Alors, la prochaine fois que vous croiserez cette fausse bourdonne, n'ayez pas peur, elle ne vous piquera pas !
Albert Einstein aurait affirmé, en son temps, que « si l’abeille disparaît de la planète, l’homme n’aura plus que 4 années à vivre ». Il n’a jamais été prouvé qu’il aurait effectivement tenu ces propos. Mais ce qui est certain en revanche, c’est qu’en protégeant les abeilles, on préserve notre environnement et l’avenir de nos enfants.
Il n’est plus besoin de vous dire que l’abeille, est un maillon essentiel de la biodiversité et qu’elle est en voie de disparition massive, aussi bien que chez les abeilles domestiques que chez les abeilles sauvages que nous avons tendance à oublier.
Dans la biodiversité, les abeilles tiennent le 1er rôle
Les abeilles, petites par leur taille, sont grandes par leur rôle dans la biodiversité. "Elles assurent la quasi-totalité de la pollinisation, celle de 80 % des espèces de plantes. La pollinisation est essentielle à notre alimentation, c'est grâce à elle que les plantes et les arbres fruitiers se renouvellent.
C'est en toute innocence que l'abeille accomplit cette tâche vitale pour l'humanité lorsqu'elle butine de fleur en fleur, en récupérant le nectar d'une fleur, elle se charge de pollen qu'elle balaie dans son déplacement vers une autre fleur grâce à un système de brosses situées dans ses petites pattes. Et cela jusqu'à son retour à la ruche où elle dépose le nectar indispensable à la reine pour nourrir ses larves. Quant aux grains de pollen disséminés au sol, ils procurent les gamètes qui permettent aux plantes de se reproduire.
ABEILLE NOIRE OU APIS MELLIFERA MELLIFERA OU APIS MELLIFERA MELLIFECA
De race très ancienne, l’abeille noire, dite aussi Apis mellifera mellifera ou encore Apis mellifera mellifica, est d’origine africaine. Elle serait arrivée en Europe, en passant par le détroit de Gilbraltar.
Aujourd’hui, c’est la race le plus populaire en France, avec une diversité biologique remarquable, l’écotype (variété) est en fonction de la région. L’abeille noire est une sous-espèce de l’abeille domestique européenne. Cette abeille est utilisée en apiculture en Europe pour la production de miel car elle hiverne remarquablement bien, même quand l’hiver est froid. Elle résiste bien aux maladies, possède une bonne longévité et s’adapte bien au biotope. Elle peut avoir un comportement agressif…. A nous de nous adapter.
Abeille », vous avez dit « abeille » ?
Les abeilles disparaissent, c’est une catastrophe ! entendons-nous à longueur de temps dans les médias, le mot « abeilles » désignant en fait constamment l’espèce mellifère domestique. Ainsi passent tristement aux oubliettes… quelques dizaines de milliers d’abeilles sauvages ! Bénigne omission ou erreur fatale ?
C’est un véritable génocide qu’il ne faut certes pas passer sous silence mais qui, d’une part, doit plutôt son succès médiatique à la perte économique générée pour le commerce des produits de la ruche et au lien émotionnel que l’homme entretient avec l’abeille domestique. Et qui, d’autre part, a contribué à donner le monopole du « super pollinisateur » à cette dernière, de manière injustifiée !
L’abeille mellifère, en effet, n’est pas l’assistant le plus efficace à la reproduction des plantes à fleurs. De plus, elle a évincé tout un pan de la riche biodiversité des pollinisateurs, les abeilles sauvages, en particulier, qui constituent pourtant un vaste groupe chez les insectes, avec près de vingt-cinq mille espèces connues à travers le monde.
Les habitantes de nos ruches n’ont donc pas l’apanage du nombre et il semble inconsidéré de continuer à se focaliser uniquement sur leur sort, en négligeant celui de leurs cousines sauvages qui fait trop peu d’échos. Non seulement en vertu des récents apports scientifiques, révélateurs de l’importance du rôle de ces abeilles sauvages en tant que pollinisateurs, mais tout simplement parce qu’elles représentent un élément majeur de notre merveilleux et fragile patrimoine naturel.
Les lasioglosses sont des abeilles solitaires du genre Lasioglossum. Elles font partie de la famille des Halictidae.
Un petit Lasioglossum. Oui mais lequel parmi la centaine d’espèces présentes en Métropole et difficile d’identifier sur photo ? Pour plus de précisions cela se fait par un examen des nervures alaires et de diverses caractéristiques anatomiques en général impossibles à distinguer sur une photographie. C’est bien pour cela que je ne vous donne pas le nom exacte ……
7 à 8 mm, pas davantage. La petite abeille sauvage retient pourtant l’attention sur la nappe de menthe en fleurs. Courtes antennes coudées, fines bandes abdominales feutrées, court sillon longitudinal à la pointe de l’abdomen.
Elles sont caractérisées par une langue courte, ce qui en fait de très bons pollinisateurs de fleurs à pétales libres sans tubes comme les astéracées (composées), les rosacées ou les apiacées (Ombélifères).
Seules les femelles fécondées du Lasioglossum ont passé l’hiver et se préparent à fonder leur propre couvain.
Comme tous les membres de la famille Nomade, voilà une « abeille coucou » dont les pattes sont dépourvues de brosses de collecte. À quoi bon ! Pas besoin de récolter de pollen, en effet, quand il suffit d’aller pondre dans un nid déjà aménagé et approvisionné…
L’Halicte femelle se reconnait notamment à ses antennes coudées mais, surtout, à ses doubles bandes feutrées abdominales. Jaune plus ou moins vif à l’avant, beige clair à l’arrière. Avec un court sillon longitudinal caractéristique à la pointe de l’abdomen.
Une abeille bien « encornée » l’Eucère longicorne (Eucera longicornis)
Avec pareil emblème, impossible pour Monsieur Eucère à longues antennes de passer inaperçu. On ne voit qu’elles ! Tant elles sont démesurées.
Son nom relève du pléonasme. Car, chez les Eucères, quelle que soit l’espèce, tous les mâles arborent fièrement ces spectaculaires attributs. Plus longues que le corps ! Alors, à défaut de spécificité, avec l’Eucère à longues antennes, alias l’Eucère longicorne (Eucera longicornis), voici l’espèce emblématique du genre.
Voilà une des abeilles sauvages les plus tardives du jardin. Chaque année, la Collète du lierre (Colletes hederae) attend sinon l’automne du moins la floraison du lierre pour émerger. D’abord les mâles, toujours en mouvements, prêts à en découdre et à se disputer, bientôt, les faveurs de ces dames !
ABEILLE CHARPENTIERE OU BOURDON NOIR
L’abeille charpentière a comme nom scientifique Xylocopa violacea, elle est également appelée xylocope violet ou bourdon noir. Elle est comme toutes les autres abeilles un véritable pollinisateur, elle joue donc un rôle important dans la reproduction des fleurs et des arbres.
Son nom provient de sa tendance à creuser le bois mort pour pondre ses œufs et construire son nid. Son corps est de couleur noire et très souvent couvert de poils. Elle est considérée comme la plus grande espèce d’abeille sauvage. On la voit généralement à la fin du printemps lorsqu’elle butine et on la rencontre le plus souvent dans les endroits chauds, ensoleillés et contenant beaucoup de fleurs.
Dans le dico la définition du mot punaise est la suivante : insecte hétéroptère dégageant une odeur infecte, qui vit dans les maisons et y suce le sang de l’homme et des animaux.
Vu comme ça, je vous l’accorde, la fameuse punaise n’a rien de bien sympathique ! On aurait presque une envie féroce de l’écraser d’une pression du pied. Malgré tout, j’invite les plus téméraires à regarder de plus près l’insecte mal aimé. Certes, la punaise n’a pas la grâce d’un papillon ou d’une libellule, mais certaines exhibent des décorations rayées aux couleurs vives, d’autres arborent des formes géométriques qui laissent vagabonder notre imagination. Puis toutes ne squattent pas nos maisons. Et toutes ne sont pas des parasites et certaines sont même de vraies alliées dans nos potagers.
Qui est la punaise ?
Lorsqu’on parle de punaise, on devrait plutôt dire les punaises, car il n’en existe pas qu’une seule sorte, mais au contraire près de 40000 espèces !
Pourquoi la punaise sent-elle mauvais ?
La punaise pue uniquement lorsqu’elle vide ses fameuses glandes odoriférantes. Or, celles-ci n’ont pour utilité que de permettre à l’insecte de se défendre en émettant cette odeur répulsive. Pourtant, il faut savoir que ces odeurs sont bien plus complexes que cela peut paraître, car elles sont constituées de différentes molécules qui servent à la diffusion de plusieurs types de messages. En effet, la punaise peut "puer" pour repousser un agresseur, mais aussi pour attirer et stimuler un partenaire au moment de la reproduction ou encore pour rassembler les petits en vue de les protéger lorsqu’une attaque est imminente.
Pour sécréter ces odeurs, la punaise est dotée de glandes qui fabriquent des composés chimiques (dont les aldéhydes et les acétates) synthétisés par l’insecte selon ses besoins ou prélevés sur les plantes dont il se nourrit. La punaise les relâche alors au niveau de son thorax
Quels sont les dégâts provoqués par la punaise ?
Comme nous l’avons indiqué, les punaises les plus communes ne provoquent aucun dégât dans votre jardin. En revanche, la punaise verte (Nezara virudula) s’attaque aux légumes (tomates, poivrons et aubergines en priorité) et aux fruits (principalement les pommes et les poires). Elle se nourrit des boutons floraux des légumes, provoquant leur dessèchement. Pourtant, la présence de punaises pourrait avoir un effet bénéfique sur le reste de la biodiversité. Des chercheurs de l’université du Maryland (États-Unis) ont montré qu’en piquant les plantes, elles rendaient disponibles une source de nourriture autrement inaccessible pour de nombreuses espèces d’insectes.
En revanche, ne chassez pas les gendarmes, qui appartiennent également à la famille des punaises. Même s’ils sont aussi noirs et rouges, évitez de les confondre avec ces dernières, car ils sont au contraire inoffensifs et de précieux alliés pour votre jar
Punaise Arlequin ou Graphosome rayé (Graphosoma lineatum)
Pentatome méridonial (Carporis mediterraneus)
Punaise des baies ou Pentatome des baies (Dolycoris baccarum)
Le Gendarme ou Pyrrhocore (Pyrrhocoris apterus)
Hé ! oui ! le Gendarme est une punaise !
Punaise diabolique ou punaise marbrée (Halyomorpha halys).
Punaise des noissettes (Gonocerus acuteangulatus).
Capside de la luzerne ou Capside des légumineuses (Aadelphocoris lineolatus).
Ils font la bande-son de nos étés. Sous ce nom bizarre se cachent des insectes à ailes droites que tout le monde à déjà rencontrés : les sauterelles, les criquets et les grillons.
Celui-ci est tombé dans mon saladier quand je ramassais les fraises.
Les grillons produisent leur stridulation en frottant les deux élytres l’une contre l’autre, comme les sauterelles, et à la différence des criquets qui utilisent leurs pattes comme archet pour frotter leurs ailes.
Curieusement, leurs organes tympaniques (leurs oreilles) sont situés sur les tibias des pattes antérieures ! Le chant produit est très aigu, proche de celui des cigales. Pour rappel les cigales sont des Hémiptères.Leurs ailes postérieures sont atrophiées, les grillons ne peuvent donc pas voler. À la différence des sauterelles, les grillons sautent très peu et préfèrent se déplacer en marchant.
Le criquet des pâtures (Pseudochorthippus)
Criquet marginé (criquet commun)
Le petit Criquet marginé est un habitué des zones humides. Et du jardin où l’herbe verte manque pourtant cruellement en cette saison.
L’interminable sécheresse n’a pas encore tout transformé en paillasson au bord de cette haie. Alors, le petit Criquet marginé (Chorthippus albomarginatus) s’est confortablement installé. Par les temps qui courent, un peu d’herbe verte sous les mandibules, quel bonheur !
Certains criquets juvéniles présentent une coloration rose allant au violet en passant par le bleu.
Juvénile au stade de nymphe, encore dépourvu d’ailes. Il ne s’agit pas d’une espèce à part entière, mais d’une mutation, appelée érythrisme. Elle est causée par un gène récessif qui inhibe la production de certains pigments et/ou induit celle, excessive, de pigment rouge. On l’observe essentiellement chez des juvéniles, car l’insecte ainsi coloré atteint rarement le stade adulte – le rose tranche sur les végétaux, et le rend plus vulnérable aux prédateurs.
La sauterelle (Viridissima)
Contrairement à beaucoup d’idées reçues la sauterelle n’est pas l’ennemie du jardinier, bien au contraire, elle prédate de nombreux ravageurs des cultures, elle n’est pas herbivore.
La sauterelle est selon son nom latin « Viridissima », c’est-à-dire très vert, ce qui rend son mimétisme parfait dans la végétation.
Il est possible de confondre la sauterelle avec un grillon ou un criquet. Le principal moyen de les différencier est la longueur des antennes qui sont chez le criquet très courtes par rapport à celles des sauterelles qui font les 2/3 tiers de sa longueur totale.
Elle affectionne les hautes herbes, donc toutes les prairies, les abords de chemins, mais, aussi, les haies buissonnantes, les friches, les arbustes. Globalement la sauterelle préfère les milieux chauds et secs.
La sauterelle est active aussi bien le jour que la nuit en été. À partir d’octobre elle hiberne. Les sauterelles bondissent et peuvent parcourir quelques mètres en volant.
La sauterelle ne se reproduit pas par accouplement. En effet, le mâle vient déposer un « sac de spermatozoïdes » ou spermatophore à l’entrée des voies génitales de la femelle. Les œufs fécondés seront ensuite enfouis dans le sol. Une femelle peut pondre entre 100 à 150 œufs. Ceux-ci vont éclore vers le mois d’avril. Les larves passeront ensuite par différents stades larvaires avant de devenir adultes. Ces stades larvaires successifs peuvent durer plus d’un an. L’espérance de vie de la forme adulte est d’environ 6 mois.
Autres orthoptères non identifiés : pour le plaisir des yeux.
La coccinelle est un auxiliaire des jardins hors-pair. Gourmande de cochenilles et de pucerons, elle peut nous en débarrasser en peu de temps dès son stade larvaire. C’est donc un coléoptère très précieux et donc absolument indispensable au jardin. Qui est exactement la Bête à bon Dieu dont les points ne nous indiquent pas du tout son âge, contrairement à ce que certains croient...
Coccinelle : principales caractéristiques
La coccinelle (Coccinella) est un insecte qui appartient à la famille des Coccinellidae et à l’ordre des Coléoptères (Coleoptera). Pernette et surtout Bête à bon Dieu sont ses principaux surnoms. Quant à son nom, il est issu du terme latin Coccinus qui signifie écarlate car dans sa forme classique, la coccinelle possède un élytre (aile) de couleur rouge.
Dans la majeure partie des cas, la coccinelle mesure tout au plus 1 centimètre ½ mais certaines ne dépassent pas 1 millimètre. Son dos est soit ovale, soit arrondi et son ventre est plat. Elle possède des antennes rétractables lorsqu’elles sont au repos, six pattes courtes segmentées dont les extrémités portent des griffes qui se séparent en deux c’est pourquoi on parle de griffes bifides. Quant à sa tête, elle est noire et porte deux taches de couleur blanche.
Il existe des coccinelles de différentes couleurs, bien que les plus nombreuses arborent une couleur écarlate. De même, le nombre de points varie et c’est souvent en fonction de cette particularité que leur nom est attribué. Par exemple, la coccinelle rouge à sept points noirs situés sur les élytres est nommée Coccinellus septempunctata) qui est la plus couramment rencontrée en Europe. Quant à la coccinelle jaune à vingt-deux points, et appartenant au genre Psyllobora, elle est nommée Psyllobora viginti-duopunctata).
Le nombre de points varie uniquement selon l’espèce et la sous-espèce à laquelle appartient la coccinelle, mais certainement pas selon son âge contrairement à une idée reçue qui a la vie dure.
Coccinelle : reproduction et cycle de vie
Quelques jours après l’accouplement, la femelle dépose ses œufs jaunes et de très petite taille sur une feuille judicieusement choisie car infestée de pucerons. La coccinelle est un coléoptère qui se métamorphose tout au long de sa vie puisqu’elle passe du stade zygote (ou œuf) à celui de larve, puis de nymphe et enfin d’adulte.
Ainsi, il ne faut aux œufs que 4 à 7 jours pour éclore. Les larves bleu-grisâtre de coccinelles vont donc se nourrir pendant 21 jours sans avoir à risquer leur vie pour trouver de quoi subsister puisque chaque individu peut manger jusqu’à 120 pucerons par jour, voire 150, soit entre 2 500 et 3 200 en 3 semaines ! Ce qui permet de traiter naturellement les végétaux tout en permettant aux larves de coccinelles de faire une cure de protéines et donc de se développer.
La larve fabrique un cocon de soie et le fixe sous une feuille puis s’y cloître pendant une semaine. C’est ce que l’on appelle la nymphose. A l’issue de ce stade nymphal, elle est devenue adulte. Au début elle est jaune puis devient rouge en seulement 2 jours.
Une femelle pond environ un millier d’œufs durant sa vie, c’est-à-dire en deux ou trois ans.
Coccinelle : l’insecte ami des jardiniers
C’est dès la mi-mars et jusqu’au mois d’octobre que l’on peut observer les coccinelles dans les champs et les jardins. Une fois la saison froide arrivée à son terme, ces insectes sortent de leurs refuges qui peuvent être la mousse, des fleurs fanées, des feuilles mortes, un tas de pierres, des souches et des écorces d’arbres.
La coccinelle mérite bien d’être considérée comme l’une des meilleures amies du jardinier car elle permet de mener une lutte biologique très active contre nombre d’insectes nuisibles comme les cochenilles et les pucerons. Une seule coccinelle est capable d’en dévorer une très grande quantité.
Si l’on ne dispose pas de suffisamment de coccinelles pour débarrasser ses plantes d’insectes nuisibles, on peut acheter des coccinelles dans les jardineries soit sous forme d’œufs, soit au stade larvaire ou bien encore lorsqu’elles sont déjà adultes. L’avantage de se procurer les œufs ou les larves est qu’il n’y a pas de fuite possible. Il suffit de les déposer au pinceau, très délicatement, sur les feuilles infestées de pucerons ou de cochenilles et de laisser la nature faire le reste. La coccinelle adulte peut très bien s’envoler et donc ne pas rester là où on le souhaite.
A titre indicatif, un massif peut être traité avec seulement deux coccinelles et un rosier avec environ six à dix coccinelles adultes. Et si l’on souhaite débarrasser tout son jardin des pucerons et cochenilles il faut compter en moyenne 35 larves par mètre carré végétalisé. Enfin trois à quatre larves suffisent pour nettoyer un arbuste.
Il est important de préserver les coccinelles et donc de limiter l’emploi de pesticides chimiques pour traiter son jardin potager, son verger ou son jardin d’agrément. Mieux vaut en effet recourir à ce précieux auxiliaire des jardins car certaines Bêtes à bon Dieu peuvent aussi dévorer des aleurodes, des thrips et même quelques larves de mouches.
Appelée également Coccinelle rose, cette petite « bête à bon dieu » ne mesure guère plus de 4 millimètres. Reconnaissable à sa couleur qui varie du brun au rose, elle est également décorée de 16 jolies tâches.
Comme beaucoup de ses consœurs, la Coccinelle des feuillus est une grande consommatrice de pucerons mais elle consomme également du pollen et du nectar.
Coccinelle à 22 points (Psyllobora vinintiduopunctata)
C'est une petite coccinelle de 3 à 4 mm qui se nourrit de champignons. Elle consomme également des pucerons sur les plantes basses, les arbustes et les arbres. Elle possède 11 points sur chaque élytre.
Je vais dans cette direction ? ou plus à gauche ? ah oui… là-bas ! parfait
La Coccinelle asiatique (Harmonia axyridis) est une espèce de coccinelles aphidiphages (qui se nourrit de pucerons), originaire de Chine. Dès le début du XX e siècle, mais surtout plus massivement vers la fin des années 1980, elle a été importée en Europe et aux États-Unis pour la lutte biologique.