LES PAPILLONS, UNE RESSOURCE NATURELLE A PRESERVER.
Au gré de mes balades, au fil du temps et de mes nombreuses photographies ma collection de papillons s'étoffe ...... très envie de la partager.
Ces papillons dont on aime le joyeux ballet et la légèreté colorée ! Véritable bonheur des yeux.
Mon appareil photo, un outil indispensable pour capturer la beauté de ces créatures fascinantes sans pour autant menacer leur survie.
Et surtout mieux les faire connaître c'est déjà participer à leur protection.
Les études sont unanimes : il y avait beaucoup plus de papillons auparavant ! Malheureusement, leur situation ne s'améliore pas et les espèces dites "communes" sont également concernées. Nous pouvons tous agir en leur faveur mais il faut alors changer de vision. Les papillons ont besoin d'une nature spontanée et non pas domestiquée. Stop aux jardins aseptisés inondés de produits chimiques ! Place à ces mauvaises herbes qui ne sont mauvaises que dans nos têtes. Les attirer au jardin permet d'offrir à ces insectes un lieu de repos.
Comment attirer les papillons au jardin ?
D'un battement d'aile, ils embellissent votre jardin et lui donnent une touche bucolique. Les papillons ne sont pas seulement charmants, ils sont aussi utiles : ils jouent un rôle crucial dans la biodiversité. Voici quelques conseils à suivre pour les voir virevolter au milieu de vos plantations.
De manière générale, les papillons apprécient le soleil et la chaleur.
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Diversifiez vos plantations et étalez la floraison pour nourrir un nombre varié d'espèces du printemps à la fin de l'automne.
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Mettez un point d'eau à disposition des insectes : soit dans un récipient peu profond, soit naturellement avec une flaque d'eau ou une petite mare.
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Gardez un petit coin de votre jardin à l'état sauvage, avec des feuilles mortes, de la boue, des souches d'arbres : un jardin trop bien entretenu n'encourage pas la diversité.
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Evitez d'éclairer votre jardin la nuit : les papillons nocturnes se dirigent avec la lune et peuvent être dérangés par d'autres sources lumineuses.
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Privilégiez les végétaux indigènes plutôt qu'exotiques.
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Bannissez tout insecticide, herbicide ou produit chimique.
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Offrez aux papillons un espace à l'abri du vent, leurs ailes sont fragiles.
Maintenant je partage ma collection de papillons en photographies.
La goutte de sang ( Tyria jacobaeae)
Sous sa robe discrète, un secret flamboyant se cache. Ce papillon, à l'apparence bicolore, dissimule un trésor : des ailes postérieures d'un rouge carmin saisissant. Une explosion de couleur qui ne se révèle qu'au moment où il prend son envol, transformant l'ordinaire en spectacle extraordinaire.
Goutte de sang, tel est son nom, un nom qui évoque à la fois la rareté et la préciosité de ce papillon nocturne. Car c'est bien dans la nuit qu'il déploie ses ailes de feu, profitant de l'obscurité pour danser dans les ténèbres.
En journée, il se fait rare, se dissimulant parmi les hautes herbes, attendant la tombée de la nuit pour éclore à nouveau. Un être discret, presque furtif, dont les mœurs nocturnes nous privent souvent du plaisir de l'admirer.
Sa rencontre est un heureux hasard, une surprise inattendue. Un papillon éphémère, un joyau fragile que la lumière du jour dérobe à nos regards. Mais pour ceux qui ont la chance de l'apercevoir, c'est un spectacle inoubliable, une rencontre avec la magie de la nature.
Un papillon qui nous rappelle que la beauté peut se cacher où l'on s'y attend le moins.
Le Flambé
Le Flambé est le roi des campagnes buissonnantes. Aussi appelé grand porte-queue, ce lépidoptère diurne (Iphiclides podalirius) a suscité mon admiration quand, cet été, je l’ai aperçu dans le champ. Maintenant, j’espère pouvoir l’observer chez moi à nouveau, pourvu qu’ici soit son Eden. En effet les caprices de la météo, la raréfaction des milieux propices, l’épandage d’insecticide contribuent à éradiquer le Flambé.
Le voilier des prairies.
Au repos comme dans ses longs vols planés, le grand Flambé a fière allure, tout en légèreté. Voilà sans aucun doute, un des papillons les plus spectaculaires, surtout en vol. Quel plaisir de se laisser embarquer par ses amples acrobaties.
Sur fond jaune pâle, ses zébrures noires évoquent davantage la suie que les flammes. Mais alors d’où vient son nom ? Probablement du graphisme de ses ailes, des flammes noires qui les ornent. Mais pas n’importe quelles flammes : au 18e siècle, dans sa description de l’espèce, Le savant Réaumur fait référence aux motifs présents sur des étoffes chinés de l’époque : les taches qui sont dessus, sont noires, faites en espèce d'ondes, ou de flammes, qui imitent celles des taffetas qu'on nomme flambés.
Ce sont ses ailes postérieures qui retiennent particulièrement l’attention. Avec leur feston de demi-lunes bleutées. Leur large ocelle souligné de rouge orangé. Et surtout, bien-sûr, leur longue queue effilée pointée de blanc.
La Carte Géographique
C’est une espèce quasiment mythique à mes yeux tant la Carte Géographique est un papillon diurne unique en son genre. Son cycle annuel produit des lépidoptères aussi éloignés en colorie que le jour l’est de la nuit. En effet, c’est une curiosité, ce papillon existe sous deux formes de colorations différentes qui correspondent aux deux générations qui se succèdent, l’une printanière et l’autre estivale.
Cet été, ce papillon a pu me faire l’honneur de sa présence au Presbytère, donc je ne peux que vous proposer des clichés du papillon estival ; Le papillon printanier sera ma prochaine quête.
Ceux de la génération estivale, la forme dite prorsa sont noirs avec une bande blanche et une étroite ligne sub-marginale rouge foncée, le dessous étant violacé parcouru d'un réseau de traits blancs évoquant les routes sur une carte géographique.
Son habitat ce sont les lisières, notamment lisières de clairières de bois clair, les bosquets et les haies s'épaississant en bosquets ou connectées à une zone boisée
Plante hôte : est la grande ortie (Urtica dioica).
Envergure : 30 à 40 mm
Son nom scientifique : Araschnia levana
Robert le Diable
Avec ses ailes découpées, il est impossible de rater le papillon, Robert-le-diable !
Ne pas confondre avec la Vanesse de l'orme (voir plus bas)
Le Robert-le-Diable est un papillon très caractéristique : de taille modeste, il possède des ailes très découpées dont le dessus est d’un orange plus ou moins intense en fonction des individus. En référence au ‘’c’’ ou ‘’G’’ blanc sur le revers sombre de ses ailes, il est aussi nommé papillon C, Gamma, C-blanc ou encore Vanesse gamma. Il est encore connu sous le nom de Polygonia, terme qui désigne le genre de ces papillons qui se déclinent en plusieurs espèces et sous-espèces.
Pourquoi Diable ?
L’origine de son nom s’est perdue. Robert le Diable ! Peut-être faut-il y voir une allusion au découpage très particulier de ses ailes. Avec un peu d’imagination on peut en effet y deviner la silhouette de quelque sorcier. Et qui d’autre que le Diable a pu frapper ce « C » majuscule, énigmatique signe blanc au revers de ses ailes ?
Enfin, cette marge brune cendrée ne donne-t-elle pas l’impression que les ailes rougeoyantes ont échappé in
extremis aux flammes du bûcher ? Pourquoi dès lors ne pas songer à la rédemption du héros légendaire médiéval, Robert le Diable, né dit-on, des œuvres de Satan pour terminer sa vie en ermite…
L’hiver à l’abri !
Ce papillon fait partie des quelques espèces qui hivernent à l’état adulte dans la végétation et profitent des premières chaleurs du début de l’année pour sortir de leur torpeur.
Son nom scientifique est Polygonia c-album
La Mélitée des centaurées ou le Grand damier.
La génération estivale du Grand damier vient d’émerger. J’attendais ce papillon avec impatience depuis que j’avais repéré les chenilles, de plus il manquait assurément à ma collection. Encore fallait-il être là au bon moment car, paradoxalement, le Grand Damier, alias la Mélitée des centaurées (Melitaea phoebe), n’est pas du genre m’as-tu-vu, malgré ses couleurs à la fois vives et chaudes.
Les Mélitées sont des papillons de la famille des Nymphalidés qui comptent une soixantaine d’espèces. Si certains de ses représentants s’identifient au premier coup d’œil, comme le Vulcain ou le Paon-du-Jour, les Mélitées posent en effet bien des difficultés de détermination. En effet il existe une multitude de Mélitées ( Mélitée du Plantain, Mélitée du Mélampyre, Mélitée des Centaurées, Mélitée orangée, Mélitée noirâtre et Mélitée des Digitales) qui abordent toutes une teinte générale orange, les ailes sont parcourues d’un réseau de lignes et de taches noires, le tout relevé par des plages blanches ou nacrées en particulier au revers des ailes postérieures. Cette ornementation peut dans un premier temps paraître uniforme et déstabilisante, mais un examen attentif du dessus et du dessous permet bien souvent une identification.
Pour moi l’identification de ce papillon a été simplifiée par le fait que j’ai pu observer la chenille au mois de mai.
Le dessus des ailes orange, parfois avec des zones plus jaunâtres, à bandes noires. Elle possède une lunule marginale plus grande que les autres sur la face supérieure de l’aile antérieure. Elle possède très rarement une rangée de taches noires sur le dessus (jamais dessous) de l’aile postérieure comme la Mélitée du plantain. La face inférieure de l’aile postérieure a des nervures blanches et des points noirs basaux et possède de grandes lunules noires jointives ou presque à la marge. La bande jaune du dessous est ornée de taches orange vif. La femelle est très variable en couleur et intensité des marques noires sur le dessus des ailes, le dessous varie au contraire très peu.
La métamorphose du papillon : de la chenille au papillon, du papillon à la chenille.
J’ai longtemps hésité à vous présenter ce drôle d’animal, car dans un premier temps je croyais observer un gros ver. Et après des recherches il s’est avéré être une chenille du sphinx mais voilà lequel sphinx ? il en existe plusieurs, de plus j’ai trouvé la chenille dans le potager et non dans la plante hôte, quoi que cela ne m’aurait pas plus aidé (lire la suite). Et pour corser le tout, toutes ces chenilles ne se distinguent pas facilement, surtout sur photo.……. ça peut être :
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Le sphinx du tilleul
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Le sphinx du peuplier
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Demi-paon (saules)
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Le sphinx du liseron
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Le sphinx de la vigne
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Ou le Moro-sphinx
Vous comprenez maintenant mon dilemme, j’en profite, donc, pour vous faire découvrir la métamorphose du papillon.
C'est l'un des mystères les plus fascinants de la vie animale : une vilaine chenille qui va s'entourer d'un cocon de soie et resurgir en magnifique papillon. Et on ne sait qu'à peine comment cela se passe. La métamorphose que subissent les papillons est totalement folle. La chenille ne ressemble physiquement en rien au papillon, il n'a pas les mêmes habitudes alimentaires, ne se déplace pas de la même façon…
Les papillons ont une vie trépidante, qui les conduit à passer à travers quatre stades bien différents.
STADE N°1 : L’ŒUF ET LE DÉVELOPPEMENT EMBRYONNAIRE :
Pour un papillon, tout commence par un œuf, pondu par la femelle sur une plante-hôte soigneusement sélectionnée. Celle-ci possède des épines associées à des poils olfactifs, situés au niveau des pattes antérieures, qui permettent de détecter la plante adéquate : lorsqu’elle arrive sur une plante, les épines écorchent sa surface, entraînant une libération de composés olfactifs qui seront captés par les poils. Les œufs peuvent alors être pondus. La plupart des femelles pondent entre 100 et 300 œufs chacune, en une seule et unique ponte !
L’œuf est le siège du développement embryonnaire : l’ovule fécondé connaît de nombreuses divisions cellulaires, jusqu’à devenir un être organisé possédant des organes différenciés. La durée du développement embryonnaire est rapide, allant de quelques jours à quelques semaines.
STADE N°2 : LA CHENILLE ET LA CROISSANCE :
Une fois éclose, la chenille passe le plus clair de son temps à se nourrir : sa pitance est le plus souvent constituée des feuilles de sa plante-hôte mais certaines espèces affectionnent les boutons floraux ou les graines vertes. En fonction des espèces, les chenilles ont un régime alimentaire plus ou moins restreint : certaines ne mangeront qu’une seule espèce végétale, tandis que d’autre s’accommoderont d’une variété de plantes.
La chenille est le stade de la croissance, son poids initial pouvant être multiplié par mille ! Elle grandit par mues successives, le plus souvent cinq, au cours desquels elle peut changer de couleur et d’aspect.
STADE N°3 : LA CHRYSALIDE ET LA MÉTAMORPHOSE :
Lorsqu’elle arrive au terme de sa croissance, la chenille se poste à un endroit favorable (sol, tige sèche, mur abrité…) et mue une dernière fois pour se transformer en chrysalide. En fonction des espèces, la chrysalide présente des aspects variés : elle peut être verte, marron, striée ou encore tachetée. Au sein de la chrysalide se passe l’un des événements le plus important de la vie d’un papillon : la métamorphose. Certains tissus de la chenille sont digérés par des enzymes et se liquéfient, ils connaissent alors une nouvelle différenciation ; d’autres tissus sont simplement modifiés. Ainsi, l’appareil buccal de type broyeur, constitué d’une paire de mandibules, devient suceur avec la formation de la trompe du papillon, la taille de l’estomac diminue, les pattes s’allongent…
Selon les espèces et les conditions météorologiques, le stade chrysalide durera de quelques jours à plusieurs mois. Peu avant sa sortie, les couleurs du papillon adulte deviennent visibles par transparence. Puis, l’émergence sera déclenchée par une sécrétion hormonale influencée par la durée du jour et la température.
STADE N°4 : L’IMAGO ET LA REPRODUCTION :
Une fois sorti de sa chrysalide, le papillon arrive à la quatrième et dernière étape de son cycle de vie : le stade adulte, appelé imago, caractérisé par ses deux paires d’ailes recouvertes d’écailles et par sa trompe. Le papillon adulte peut vivre de quelques jours à plusieurs mois et peut même passer l’hiver sous cette forme. L’imago assure la dispersion et la reproduction de l’espèce.
La Sésie Apiforme.
Les Sésies (Sesiidae) sont une famille de lépidoptères (papillons) dont les imagos ont la particularité d'avoir une apparence imitant celle de différents hyménoptères. Elles possèdent souvent des ailes transparentes. Les chenilles sont endophage*. Cette famille comprend environ 1 400 espèces dont une centaine en Europe. A cause de certaines caractéristiques morphologiques, elles sont considérées comme faisant partie des espèces les plus primitives de cet ordre.
*Endophage : Nom masculin singulier, Adjectif masculin singulier Relatif à un insecte qui pénètre dans l'organisme et se nourrit de celui-ci.
J’espérais une coccinelle en inspectant le lierre sur le tronc des peupliers du Presbytère, et voilà ce que j’ai découvert ! C’est gros comme un frelon, mais ce n’en est pas un, avouez que c’est bien imité ! Mais voilà, cela je l’ai su qu’après avoir effectué des recherches. J’étais persuadée que je photographiais un frelon, je suis restée prudente, j’avoue que je n’étais pas peu fière, son aspect est suffisamment dissuasif pour tenir à distance.
Cet insecte est vraiment spectaculaire !
Si les papillons évoquent la légèreté, la Grande Sésie du peuplier fait exception avec ses petites ailes transparentes et son corps massif…
Le papillon frelon ! Parmi les noms vernaculaires de la Grande Sésie du peuplier, celui-ci a le mérite d’être imagé sans trahir la réalité. Car, comme toutes les Sésies, il s’agit bien d’un papillon. Mais, noir, jaune et roux, elle ressemble en effet à un gros hyménoptère. Y compris par son vol lourd et bruyant. Est-il besoin de préciser qu’elle ne pique pas ?
Un long et épais abdomen cerclé de jaune, cantonné de petites ailes transparentes aux solides nervures rousses : le corps est finement velu, jusque sur les pattes et la face. Sans oublier le petit toupet de la pointe abdominal.
Son nom scientifique est Sesia apiformis
en français sous plusieurs noms vernaculaires : la Sésie apiforme, la Sésie du peuplier, la Grande sésie du peuplier, la Sésie frelon, le Papillon frelon.
L'envergure 35 mm environ
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Où et quand l’observer ? L’adulte vole principalement de mars à juin. Papillon de nuit volant en jour.
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Ses lieux préférés : LES PEUPLIERS où ce papillon peut faire des dégâts.
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Plantes hôtes de sa chenille : peupliers
Le demi-deuil.
Son nom scientifique est Melanargia galathea
ETYMOLOGIE : Melanargia = noir et blanc et galathea = de Galathée, bergère.
Son nom commun est Demi-deuil ou l'Echiquier commun
L'envergure : l'aile antérieure du mâle mesure environ 2,5 cm, soit entre 37 et 52 mm d’envergure.
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Où et quand l’observer ? on l’observe dans de nombreux biotopes : prairies, bois, clairières, pelouses, avec une prédilection pour les graminées, en vol de juin à août.
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Plantes hôtes de sa chenille : La chenille se nourrit exclusivement de graminées
Le nom vernaculaire de cette espèce est lié à la coloration de ses ailes, noires et blanches. Autrefois, les deuils des veuves ou des veufs étaient accompagnés par des vêtements de couleur noire associée à du blanc, du gris ou du violet. Le deuil était rythmé par différentes étapes, le crêpe noir, la soie noire et enfin le demi-deuil.
L’aile antérieure est, sur le dessus, noire avec des taches blanches à peu près carrées, d’où son autre nom « l’échiquier commun », et présente un ocelle apical (dans l’angle extérieur de l’aile). Le dessous de l’aile antérieure présente le même motif mais moins contrasté, celui de l’aile postérieure est marqué de 5 ocelles post-discaux. La femelle est un peu plus grande que le mâle. C’est le seul représentant de cette famille, Satyrinae, qui soit strictement noir et blanc, les autres étant généralement brunâtres avec des taches de couleurs variées.
La femelle demi-deuil a la particularité de semer ses œufs en vol. En effet, en survolant une zone de graminées, elle sait que ses chenilles trouveront la nourriture dont ils ont besoin et elle largue la futur descendance. Etonnant, mais comme souvent dans le monde des insectes.
Ce papillon est sédentaire et n'effectue aucun voyage migratoire.
Le Demi-deuil et l'Homme :
C'est une espèce déterminante Znieff * dans certain départements de la France métropolitaine. Le Demi-Deuil Melanargia Galathea est un papillon admiré pour ses couleurs vives ainsi que sa capacité à favoriser le développement des espèces végétales des prairies ou en bord de route.
* Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique
Lancé en 1982, l'inventaire des Zones Naturelles d'Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique a pour objectif d'identifier et de décrire, sur l'ensemble du territoire national, des secteurs de plus grand intérêt écologique abritant la biodiversité patrimoniale dans la perspective de créer un socle de connaissance mais aussi un outil d'aide à la décision (protection de l'espace, aménagement du territoire).
Le Ptérophore blanc.
En ce long week-end du mois de mai, je jardinais du côté le plus à l'ombre de la maison, quand est apparu, en clair-obscur, un petit ange. Pour ceux qui me connaissent bien, vous aurez compris mon engouement pour celui-ci. Quelle découverte ! Qui es tu ? Vite une photo et vite des recherches.
Suspendu à une herbe ou à l’arrière d’une feuille, le Ptérophore blanc garde étendues ses curieuses ailes plumeuses. Comme un perpétuel orant.
Evidemment, ce ne sont pas de véritables plumes. Le Ptérophore blanc est bien un papillon ! Mais les lobes de ses ailes d’un blanc pur – deux à l’avant, trois à l’arrière – sont joliment « frangés ».
Comme beaucoup de petits papillons de nuit, celui-ci s’accroche à l’arrière d’une feuille ou sur la tige d’une graminée pour se faire oublier le jour. Toujours les « bras » en croix. Ou plus exactement en « T », tant sa tête est peu proéminente. L’abdomen pendant et les interminables pattes arrière ballantes. Des pattes frêles pourvues d’« épines » qui contribuent à l’étrangeté de la silhouette.
Relation avec l’Homme ;
Comme les autres papillons, cette espèce est sensible à la dégradation de son habitat et aux pesticides.
Son nom scientifique est Pterophorus pentadactyla
Il est surnommé Petit ange de nuit. Un autre nom commun en français est "Alucite pentadactyle".
L'envergure 25 mm environ
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Où et quand l’observer ? L’adulte vole principalement au crépuscule et durant la nuit. Bivoltin* de mai à septembre. Il hiverne à l'état de chenille.
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Ses lieux préférés : Il fréquente les milieux humides, les endroits herbeux, les haies et broussailles, où on peut le voir posé dans les herbes, y compris dans les endroits urbanisés.
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Plantes hôtes de sa chenille : Les chenilles se développent sur et se nourrissent des feuilles et fleurs de diverses espèces de liserons.
* Bivoltin, bivoltine : adjectif (du latin volvere, évoluer). Se dit des espèces animales, (papillons) qui ont deux générations par an.
Grande tortue, Vanesse de l'orme.
Son nom scientifique est Nymphalis polychloros
L'envergure varie de 50-55 mm
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Où et quand l’observer ? De février à octobre.
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Ses lieux préférés : Bois, landes arborées, vergers
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Plantes hôtes de sa chenille : Nombreux arbres et arbustes comme les Ormes (Ulmus), les Sales (Salix), les Peupliers (Populus), les Bouleaux (Betula), les Cerisiers (Prunus cerasus) et les Poiriers (Pyrus).
La Grande tortue est de couleur brune assez peu contrastée dessus et dessous. Les ailes antérieures possèdent des taches costales noires bordées de taches jaunes plus petites, ainsi que 4 taches noires supplémentaires. Les ailes postérieures possèdent d’étroites lunules bleu foncé.
Etymologie du nom : l’origine du nom ‘’grande tortue’’ est bizarre au premier abord. En fait, cela remonte au 17ème siècle lorsque James Petiver a trouvé que la répartition des couleurs sur les ailes ressemblait aux tâches des écailles de tortue. Des discussions eurent lieu au fil du temps, mais le nom est finalement resté.
Ce grand papillon est un des premiers à sortir de sa léthargie hivernale, après avoir passé l'hiver au stade adulte, caché dans un tas de bois ou le trou d'un arbre.
Dans la grande famille des Nymphalidae, ce lépidoptère se montre particulièrement vif, en cas de danger, il part se réfugier au sommet des arbres.
Contrairement à d’autres papillons qui sont strictement « butineurs », il affectionne la sève qui suinte des écorces.
Les Écailles.
Le nom « Écaille » a été attribué à plusieurs espèces de papillons pour marquer leur coloration vive et contrastée. Les couleurs voyantes de ces papillons servent à prévenir les éventuels prédateurs de leur toxicité. Ce phénomène, très courant chez les insectes est appelé l’aposématisme. Les Écailles sont des lépidoptères de la sous-famille des Arctiinae.
L’Écaille fermière ou L’Écaille villageoise.
L'Écaille chinée ou La Callimorphe.
L'écaille striée ou l' Écaille-Chouette. L’Écaille martre ou l'écaille hérissonne
Etant des papillons hétérocères diurnes, c’est-à-dire des papillons de nuit que l’on rencontre aussi le jour, leurs mœurs ne permettent pas une observation aisée.
L’Écaille fermière ou L’Écaille villageoise.
Son nom scientifique est Arctia villica
L'envergure varie de 45 à 60 mm
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Où et quand l’observer ? C’est entre mai et juillet que l’on peut remarquer ce dandy qui, en vol, dévoile ses vives couleurs.
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Ses lieux préférés : Vous l'apercevrez (avec de la chance !) dans les pelouses rocailleuses bien exposées, les jachères, les milieux jardinés
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Plantes hôtes de sa chenille : Elle vit dans les herbes basses dont elle se nourrit (pissenlit, plantains, ronce).
L’Écaille fermière possède des ailes antérieures brun-noir parées de grosses taches blanches. Ses ailes postérieures sont jaunes, tachées de brun sombre près des marges. Les papillons préviennent leurs éventuels prédateurs de leur non-comestibilité en déployant brutalement leurs ailes et en exposant ainsi les couleurs vives de leurs ailes postérieures. La toxicité et le mauvais goût de l'insecte provient, en grande partie, de l'accumulation de substances toxiques contenues dans les plantes ingérées par la chenille. Le corps velu est noir au niveau de la tête et du thorax, l'abdomen est jaune à rouge.
Hormis la taille, il n'y a pas de dimorphisme sexuel (différence) entre le mâle et la femelle. Un petit détail cependant ! Le mâle a des antennes plumées et la femelle des antennes filiformes.
L'Écaille chinée ou La Callimorphe.
Son nom scientifique est Euplagia Quadripunctaria
L'envergure varie de 52 à 65 mm
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Où et quand l’observer ? début juillet à septembre. Bordures, broussaille, allées et chemins forestiers.
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Ses plantes préférées : L’adulte se nourrit du nectar de fleurs présentes dans les friches sèches, telles que les chardons, centaurées, l’origan.
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Plantes hôtes de sa chenille : framboisier, sauge des prés, séneçon, ortie, petite pimprenelle, vipérine commune, épilobes, genêts, hêtres et chênes.
Sa morphologie caractéristique en forme de triangle, un peu comme une aile de Delta, invite à la découverte.
Repliées, les ailes antérieures sont noires avec des bandes blanches en forme de V. Les ailes postérieures affichent une couleur rouge-orangé avec des taches noires. Le thorax est noire et blanc, alors que l'abdomen est orangé avec des point noirs alignés sur le dessus.
Les 4 premières pattes sont blanches et noires. Vue de dessous, le corps de l'imago est beige avec la même série de points noirs ainsi que sur le flanc. Le dessous des ailes est orange clair. Les antennes sont filiformes et assez longues.
L'extrémité de l'abdomen est garnie de petits poils. Les antennes sont filiformes et assez longues.
L'Écaille striée ou l'Écaille-Chouette.
Son nom scientifique est Spiris striata
L'envergure varie de 30 à 35 mm
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Où et quand l’observer ? Elle est très thermophile et habite les landes et pelouses sèches et chaudes, les sols écorchés.
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Ses plantes préférées : Plantes basses comme la callune, le lotier corniculé, l’armoise commune…
Les ailes antérieures sont généralement jaunes ou jaune clair, avec une étroite bande longitudinale brun foncé chez les mâles. Chez les femelles, les stries peuvent manquer ou se restreindre aux parties externes. Leurs ailes postérieures sont également jaunes, mais elles sont plus foncées et plus larges que les ailes antérieures et présentent un bord brun foncé. Les antennes des mâles sont pennées.
L’Écaille martre ou l'Écaille hérissonne.
Son nom scientifique est Arctia caja
L'envergure peut atteindre 65 mm.
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Où et quand l’observer ?
L'espèce est univoltine: elle n'a qu'une génération par an. Vers le mois de juillet, la femelle pond sous les feuilles quelques centaines d'oeufs ronds et vert clair. Les jeunes chenilles naissent au cours du mois d'août, se développent jusqu'en automne, puis entrent en hibernation. Elles reprennent leur développement au début du printemps et atteignent leur dernier stade larvaire vers la fin juin. Elles tissent alors un cocon au sol dans lequel elles effectuent leur nymphose.
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Plantes préférées de la chenille: elle est polyphage et se nourrit de nombreuses plantes : saules, orties, chardons, pissenlits ou oseilles. Bien qu'elle soit couverte de soies, cette chenille n'est pas dangereuse et peut être manipulée avec précautions.
Autrefois très commune en France, l’Écaille martre (Arctia caja) a connu, comme beaucoup d’autres espèces, une nette régression au cours des dernières décennies. Sa chenille velue, parfois confondue à tort avec ses très lointaines cousines processionnaires, se rencontre au printemps et en été dans les jardins ou au bord des chemins de campagne.
L'activité de l'écaille martre est essentiellement nocturne, et, en trouver une dans la journée relève de l'impossible tant elle sait se dissimuler dans la végétation herbacée ou encore profiter d'une litière de feuilles mortes en restant immobile et masquant totalement ses très voyantes ailes postérieurs de ses ailes antérieurs dites "cryptiques", le maillage graphique rompant la continuité des formes et contours de l'insecte pour une meilleure fusion dans le décor. Dérangée, elle ouvre brusquement les ailes, découvrant le rouge vif orangé de ses postérieures, parsemé d’ocelles noirs aux reflets bleutés. Un réflexe censé surprendre et décourager l’intrus.
Donc je me trouve bien chanceuse d'avoir pu, sur un court moment, observer ce beau papillon. Il était 20 heure quand soudain suite à l'arrosage du jardin l'écaille martre est apparue sous un filet. Sous la canicule de cette fin juin, je pense, qu'elle s'est réfugiée dans la relative fraicheur des salades. J'ai ouvert celui-ci tout doucement, ce qui m'a laissé le temps de prendre quelques photos, mais de ne pas pouvoir régler mon appareil. Ensuite le papillon c'est envolé, j'ai pu le suivre une première fois dans les herbes et suite à un deuxième vol je l'ai perdu......
La Panthère.
Je photographiais les radis noirs en fleurs , quand un petit papillon jaune-orangé retient mon attention. Il vole près de moi, je le suis du regard, pas question de le perdre de vue, j'espère qu'il va enfin se poser pour que je puisse le photographier. Je n'ai eu le droit qu'à une seule photo, voici ma petite Panthère, papillon de nuit à vole diurne. J'en conviens pas top la photo, mais suffisante pour vous faire découvrir ce papillon de petite taille qui ne se remarque que si l'on y prête attention. Attention à ne pas confondre avec le Robert le Diable.
Lundi 20 mai 2024 La Panthère est réapparue !
Son nom scientifique est Pseudopanthera macularia
L'envergure varie de 25 à 28 mm
L'imago de la Panthère est un petit papillon jaune clair à jaune orangé, parsemé de taches foncées dont l'étendue varie d'un individu à l'autre et aussi selon les régions où il vit. La panthère est un papillon appartenant à la famille des Géométridés.
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Où et quand l’observer ? Période de vol de mai à juillet. Il est diurne et vole dans les bois clairs, le long des haies et dans les endroits embroussaillés.
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Ses plantes préférées : lamiacées.
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Plantes hôtes de sa chenille : diverses Labiées
Le Point-de-Hongrie.
Son nom scientifique est Erynnis Tage.
L'envergure varie de 25 à 30 mm
Petit papillon de la famille des Hespérides, sa particularité est de se poser les ailes ouvertes. C'est la première fois que je le photographie, mais il faut dire que sa discrétion lui vaut de passer inaperçu. Peu de différence entre le mâle et la femelle.
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Où et quand l’observer ? il est bivoltin. Il produit 2 générations annuelle : la première va de mi-avril jusqu'au début juin, la seconde période de vol se situe entre début juillet et fin août. Il aime les prairies de fleurs sauvages.
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Ses plantes préférées : pissenlit
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Plantes hôtes de sa chenille : lotier corniculé, coronille bigarrée, Hipp crépide à toupet.
Le Point-de-Hongrie est un lépidoptère vif qui poursuit ses congénères. Son vol est rapide au point qu'il est facile de le perdre de vue. Son activité contraste avec ses moments de repos posés sur une herbe ou au sol. Et voià ! mes yeux sont tombés pile papillon au bon moment.
Le Machaon.
Son nom scientifique est le Papilio Machaon.
Les noms communs associés à ce papillon sont : Le Machaon, Le Grand Porte-Queue, Queue d’Hirondelle, Le Grand Carottier, Un Porte-Queue.
L'envergure varie de 42 à 54 mm.
Actif le jour, le machaon est un joli papillon aux couleurs contrastées jaunes pâles et noires, amateur de fleurs et prairies. L'insecte a une nette préférence pour les fleurs roses, bleues ou violettes. La femelle quant à elle, recherche la carotte ou le fenouil sauvage pour pondre ses œufs. Ce papillon se déplace en faisant de longs vols planés, l'observer remet de la lenteur dans nos vies trépidantes.
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Où et quand l’observer ? de mars à septembre dans les emplacements ensoleillés et bien dégagé.
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Ses plantes préférées :chardon, buddléia, lavande, valériane.
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Plantes hôtes de sa chenille : surtout le fenouil, les carottes, et d'autres ombellifères.
Le Souci.
Son nom scientifique est (Colias crocea ou Colias croceus).
L'envergure varie de 30 a 90 mm.
Il butine les fleurs sauvages sur des prairies sèches. Et c'est une des particularités de l'insecte, il ne fréquente que les endroits ensoleillés, d'ailleurs il ne se ménage pas, c'est un papillon rapide par temps chaud. Donc il est préférable de l'aborder au petit matin. Il est à remarquer que celui-ci se tient très souvent les ailes fermées au repos, peut-être la seule façon de le photographier ?
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Quand l’observer ? Il est possible de l'observer de mars à octobre.
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Ses plantes préférées : chardon, pois de senteur, buddléia, lamiacées.
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Plantes hôtes de sa chenille : nerprun et bourdaine.
Le Vulcain.
Son nom scientifique est Vanessa atalanta.
L'envergure varie de 30 a 90 mm.
L’un de nos plus jolis papillons, aucune confusion possible. Le nom anglais est « red admiral » ou « l’amiral rouge ». Il doit son nom à ses ailes rouge feu tachetées de noir qui évoquent les forges de Vulcain, le Dieu romain du feu et des Enfers.
Le vulcain se rencontre dans les endroits fleuris, les jardins où il apprécie spécialement les fruits abimés et fermentés. Le vol du vulcain est rapide et erratique.
C’est un grand migrateur, il arrive de L'Afrique du Nord. Alors la prochaine fois que vous approcherez le Vulcain, repensez à tous les efforts qu'il a fait pour se présenter à vous. Ces quelques grammes ont affronté mille tourments pour s'offrir à nous. Quand je réfléchis à ceci, je suis remplie de respect.
Le Vulcain étant plus ou moins abondant selon les années, il faut profiter de sa présence.
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Où et quand l’observer ? Il est est visible dans les jardins, les vergers, les friches et les prairies, d’avril à octobre. Il est présent toute l’année dans le Sud.
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Ses plantes préférées : fleurs du jardin, buddléia, fleurs de lierre en automne, et fruits pourris à terre.
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Plante hôte de sa chenille : ortie.
Les Azurés (petits papillons bleus).
Il n'est jamais évident de savoir à quel papillon bleu, nous avons à faire, tant cette famille est grande et que les différences sont parfois minimes.
Pour exemple voici quelques noms de ces petits papillons :
- l'Azuré Frêle
- l'Azuré des cytises
- l'Azuré de la luzerne
- l'azuré du trèfle
- l'Azuré commun .... ect
Mais après de nombreuses recherches je sais que j'ai l'Argus bleu au bout de mon objectif.
Son nom scientifique est Polyommatus icarus.
Les noms communs associés à ce papillon sont : L’Argus bleu, Azuré commun, Azuré de la Bugrane ou Petit Bleu commun.
L'envergure varie de 25 et 30 mm, un tout petit papillon.
On peut les observer dans les friches et les prairies où pousse nombre de fleurs sauvages. A chaque fois, les imagos* se tiennent dans les endroits lumineux ! Les mâles se postent au sommet d'une graminée pour surveiller leur territoire. D'ailleurs, en fin de journée, des herbes sèches peuvent servir de dortoir pour plusieurs papillons.
* Nom masculin ou féminin. En biologie : forme adulte et complète de l'insecte à métamorphoses.
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Quand l’observer ? d'avril à octobre.
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Ses plantes préférées : trèfle, origan, menthe, lotier.
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Plantes hôtes de sa chenille : trèfle, luzerne et autres légumineuses.
Comme souvent dans cette famille, elle présente une dimorphisme sexuel, c'est à dire que le mâle et la femelle ont un aspect différent. Les deux photos suivantes illustrent parfaitement l'espèce.
LE MÂLE LA FEMELLE
Le Cuivré commun.
Son nom scientifique est : Lycaena phlaeas
Les noms communs associés à ce papillon sont : le Bronzé, l'Argus bronzé
L'envergure varie de 3,5 à 4,5 cm
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Quand l’observer ? d’avril à octobre (parfois même jusqu’en novembre).
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Ses plantes préférées : les fleurs (marjolaine, luzerne)
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Plantes hôtes de sa chenille : l’oseille des prés ou grande oseille, Rumex acetosa.
C’est un argus, mais il n’est pas bleu, il est brun et orangé, assez commun. Les papillons adultes ont généralement de grands yeux, une trompe enroulée et des antennes se terminant en forme de massue. Les deux paires d’ailes sont recouvertes d’écailles et ont des motifs et des couleurs très variées. Les ailes antérieures sont souvent larges et triangulaires et les ailes postérieures petites et arrondies, bien qu’il existe une grande variété de formes d'ailes. Les papillons adultes ont souvent des pattes bien développées au niveau du thorax. le cuivré commun se pose fréquemment sur le sol.
Grands yeux et trompe enroulée Antennes se terminant en forme de massue
Le Paon-du-jour.
Son nom scientifique est Aglais io. Le nom du genre Aglais signifie « beauté », « splendeur » en grec.
L'envergure varie de 50 et 60 mm
L’intérieur des ailes est de couleur rouille, avec 4 ocelles bleues bordées de gris foncé qui évoquent des yeux grands ouverts et trompent parfois les oiseaux. Lorsque le paon du jour replie totalement ses ailes, il est de couleur brun foncé. Cette différence notable de la partie dorsale des ailes, très colorée, et l’autre face, sombre et sans motif, permet un camouflage rapide lorsqu’il se pose, sur un tronc d’arbre par exemple.
C’est un des rares papillon à vivre plus d’un an, pouvant hiverner, en se cachant derrière un volet, dans un tas de bois, un grenier, une grange abandonnée. Un antigel naturel, le glycol, parcourt ses veines et lui permet de résister au gel. Pendant cette hibernation, il n’est pas rare de le voir ressortir en hiver lors de fort redoux. Il ressortira au printemps pour s’accoupler et donner naissance à une nouvelle génération en Juin. Si la météo le permet, il peut y avoir une deuxième génération dans l’année.
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Quand l’observer ? de mars à octobre.
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Ses plantes préférées : saule, buddléia, fleurs sauvages, sédum, aster novæ, œillet d'Inde.
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Plantes hôtes de sa chenille : l'ortie.