Toutes mes photos sont réalisées sans être retouchées, pas de trucage, pas de filtre, juste parfois un recadrage.
Sans aucune prétention, mais plus comme un partage, faire vibrer une image comme si elle racontait une histoire pour un monde meilleur et saisir l’instant précieux de la vie. Mes photos sont révélatrices de tout ce que m’évoque notre monde, des mots, des textures ou des visuels …… du réel et surtout des utopies.
Silhouettes élancées.
Dans un ciel gris, un ballet.
Elégance sauvage.
Naissance et déclin
Un cercle infini de vie
Sous la forêt dense
Tête nue, ornée
De perles d'aube fraîche.
Un fil d'araignée.
Un voile de dentelle,
Suspendu dans l'air du matin,
Un bijou de rosée.
Silence, respect total
Vie minuscule émerge
Nature en équilibre
Fruit d'or oublié,
Coing solitaire attend,
Gelée en parfum.
Au bord du précipice,
le cœur bat, le vide appelle,
Un pas dans l'inconnu.
Boutons dorment encore
Rêvant du soleil levant
Nature s'éveille
Verre si fragile,
Notes si douces, chant mélodieux,
Dans son bel écrin.
Spirale silencieuse
Sous un ciel de pétales roses
Nature endormie
Coquilles alignées
Spirales silencieuses
Vie en suspens
Fleur divine suspendue
Un collier végétal pur
Offert à la nature
Fils d'argent en lévitation,
Rêve d'un ange peut-être ?
Silence énigmatique.
Peur et fascination
Mêlées dans nos regards
Nature mystérieuse
Une étoile, doux refuge
Âme sereine, pensée libre
Silence de fin d'été
Fragile et puissant,
Il s'élève, fier et seul
Libre et déterminé.
Or vif, cœur brun
L'abeille butine, s'enivre
Chaleur d'été éclate
Ecorce d'argent, veine noires,
Un tableau vivant, une œuvre d'art.
Au cœur de la nature, tu es mémoire.
Un chef-d'œuvre terrestre, nouveau départ.
Tes feuilles, un écrin de vert velours,
chuchotent des secrets au vent.
Tu es l'arbre, le repère dans les détours.
Témoin silencieux, apaisant.
Dans un champ vert, sous un ciel gris, Un visage étrange nous observe. De plastique moulé, un masque figé, Un regard vide, un sourire nerveux.
Un épouvantail, presque humain, Sous un gilet fluo, un peu fané. Il se dresse, immobile et vain, Garde champêtre, éternellement banni.
Ce visage, miroir d'une humanité, Réplique parfaite d'une âme absente. Un sourire crispé, une ironie cruelle, Un regard perdu dans l'infini présent.
Carnaval végétal
Couleurs explosent, joie intense
Nature exubérante.
Silence, sérénité
Fleurs de soie, beauté pure
Nature en harmonie.
De l'ombre à la lumière
Un souffle, un instant suspendu
Paix retrouvée.
Robe rouge, envolée
Corps léger, un souffle doux
Eclatante, divine.
Un monde tout en jaune
Un cri rouge, une passion,
Pour briller plus fort.
Soie rose, toucher doux,
Caresse l'âme en passant.
Ephémère plaisir.
Rose pâle, fragile,
Danse légère à l'aurore.
Beauté offerte au jour.
Ombre et lumière dansent,
Âme cherche sa vérité
Un pas vers la clarté
Mouche contre la vitre,
Se heurte à l'invisible paroi.
Prison de lumière,
Un regard me fixe.
Lumière blanche
déguisée en fleur
Beauté, candeur
sur les branches
Camaïeu de roses
créatures écloses
âmes en symbiose
Un cri de passion
Un message de printemps
L'arbre conquis
Vent doux d'été,
je n'ai jamais imaginé
que mes cheveux soient blonds.
Reléguée au statut
de muse.
Mon ami le galet
a des matins de gloire,
il sent qu’il occupe tout l’espace
de sa belle rondeur.
Soleil brûlant
juillet s'épanouit
lumière de l'instant
Soleil rejoué
dans la coupe une musique
qui explose
Le soleil en fleur
tout en jaune coloré
égaye mon cœur
Unir un peuple
Ultimatum d'un espoir
Unanimité
Je ne resterai pas dans ma coquille
J’affronterai seule le grand chemin
Je braverai l’écorce rugueuse
Je résisterai aux brûlures du soleil
Je me rafraîchirai à l’ombre qui me suit
Je longerai les limites sans fin
Je laisserai polir ma nacre par le temps
Je ne basculerai pas dans le vide
Je fabriquerai ma mémoire en spirale Je regarderai le monde aux beaux jours
Escargot
Bijou
Posé
Sur un écrin
De VIE
Coquille
Belle sculpture
Dans ta spirale de vie
Eveil du désir
Un camélia pour séduire
Douceur de l'amour
La grâce de l’espace
Les couleurs tendres et pâles
Un bain de quiétude
Retouchée avec Photoshop.
Retouchée avec Photoshop.
Ondulations au cœur
Dans un silence troublant
Vogue le chagrin dans le sourire
Sauf celle-ci retouchée avec Photofiltre
Je me pose
Là sur le noir
De ton âme
Matinée au jardin
l’heure de la récré
pour ces lutins tomates alignées
Madeleine de Proust
A chaque regard
Sur mes fleurs berlingots
Voyage au cœur de l’ombre
pour rencontrer la vie
une gerbe de verdure
déployant un geste
Moissons
le gris des nuages teinté
de l’or des blés
L'odeur de l'humus
me chatouille le nez
Une plume de dentelle
Un rayon d'or
Entre la dentelle des feuilles
Mon cœur en vitrail
Un vieil étang
Une grenouille saute
Des sons d’eau
Comme un éventail
entre terre et ciel blanc
Le parfum des fleurs
Que n’a-t-il pas vu
Le vieil arbre en cent ans Il regarde encore
A l’écart du chemin
un coquelicot solitaire
défroisse son cœur
Exoplanète
Le temps
instant de vie figé
en une photo
porté à vos regards
ainsi s'étendant dans la durée
devient une marque du passé
dans le présent
imagination
ton tronc si noueux
le temps de l'infini
lumière d'éternité
Et le vent chante
dans les phragmites
les plumets à l’unisson
Message de résistance
de force, de beauté, de volonté,
d’élégance intime.
le jour s’éteint
la maison s’illumine
un nouveau monde
gouttes de diamant
petites perles du bonheur
pour chanter la vie
Coiffe de plumes
Une reine africaine
Le son du tam-tam
Une aube nouvelle…
Et dans le lavis des matins gris
nos cœurs dessineront encore
les dessins d’une aube nouvelle…
Lavés de la pensée
et lavés de l’esprit.
Dans les matins d’ardoise
nos âmes dans la mer chavirées,
nous cheminerons encore et toujours.
Suivre les étoiles
ces lumières qui scintillent
peu importe les nuages.
Là où le silence
me raconte
ce que je suis vraiment,
je peux
pour de bon
respirer.
Nuage voluptueux
Sur une obscure clarté
Lueur d’oranger
Que n’ai-je un pinceau
Qui puisse peindre les fleurs du pêcher
Avec leur parfum !
Bruit délicat
Des gouttes de pluie
Sur les brins d'herbe
Un rouge gorge
Sautille de branche en branche
Tout le poirier frémit
Légère brise
Les akènes de pissenlit
Emportent mon rêve
De ma fenêtre, la prairie sous la neige, mes mots se figent.
Tourmente
La plume de l'ange
Invite au silence
Un point rouge
Dans la grisaille de l'aube
La cafetière soupire