Les oiseaux du jardin : un petit monde à redécouvrir

Les oiseaux comptent parmi les hôtes les plus familiers du jardin. Le spectacle de leurs allées et venues est plaisant, en hiver, lorsqu'ils font honneur à la mangeoire et aux graines déposées pour eux. Au printemps quand ils construisent leur nid et en été quand ils chassent les insectes nuisibles du potager.

Il faut réapprendre à observer ce qui nous entoure, à écouter les leçons de sagesse prodiguées par la nature. Et quoi de mieux pour cela que d’arrêter un moment le tempo infernal de nos vies et d’entendre ce qu’ont à nous dire les oiseaux ? Par leur mode de vie, leur façon d’être au monde, ces petits « maîtres à penser » nous enseignent un art de vivre plus respectueux de nos rythmes – plus profond aussi.  

Un merle tout noir, le bec jaune, l’œil brillant. Regardez-le bien. N’est-il pas content d’être un merle ? Sautillant dans le gazon, à l’affût d’un ver de terre : ne semble-t-il pas totalement comblé par son existence ? Si nous étions aussi satisfaits de nous-mêmes et de notre vie que lui, notre quotidien serait sûrement plus léger.
Dans les contes et légendes, les oiseaux ont souvent un rôle instructeur, initiateur, porteur de messages. Dans leur vie sociale, aussi, leur façon de séduire, leur parentalité ou même leur manière de se laver ? Comment les oiseaux conçoivent-ils l’amour ? Fidèles ou polygames ? Calmes ou débridés ?Pourquoi certains sont-ils d’impénitents voyageurs, tandis que d’autres restent d’irréductibles casaniers ? Vaut-il mieux élever longtemps ses petits ou les aider à se débrouiller le plus vite possible ? Comment les oiseaux vivent-ils au quotidien, affrontant la pluie, le vent, la nuit, observant les levers de lune et les crépuscules étoilés ? Est-il vrai qu’ils se cachent pour mourir ?

Le fait d'avoir pris conscience de cela, il est devenu important pour moi, de pouvoir les observer, les connaitre et les identifier, je les remercie, ainsi, de leur présence quand je les photographie. 

On a souvent besoin d’un plus petit que soi.

                                                      Des photographies pour vous faire découvrir l'avifaune* du Presbytère. 

 

* Une avifaune est un groupe composé d'oiseaux, de la même espèce ou d'espèces diverses, qui partagent le même écosystème.


Pigeon (Columba)

Les pigeons, les oiseaux les plus méconnus du monde

Avec plus de 300 espèces différentes, des caractéristiques biologiques étonnantes et une histoire étroitement liée à la nôtre, les pigeons sont bien plus complexes et merveilleux que nous le pensons.

Ils produisent du lait pour leurs petits grâce à une glande située dans le jabot. Ils peuvent presque décoller à la verticale. Ils voient des couleurs que nous ne pouvons pas percevoir, entendent des sons que nous ne pouvons pas entendre et peuvent se repérer sur des centaines de kilomètres grâce à des mécanismes que nous ne comprenons pas entièrement. 

Fait intéressant, mais qui pourrait vous surprendre : il n’existe aucune différence scientifique entre les pigeons et les colombes, pourtant bien plus appréciées. Les deux oiseaux font partie de la famille des Columbidae, et si le terme « pigeon » a tendance à s’appliquer aux espèces les plus grandes et « colombe » aux plus petites, il n’existe en réalité aucune distinction scientifique ou évolutive entre les deux groupes.

En outre, le pigeon, que l’on trouve en grand nombre partout, descend d’un oiseau connu sous le nom de pigeon biset, domestiqué il y a longtemps par l’être humain.

Les pigeons (genre Columba) sont des oiseaux de la famille des Columbidae, vivant à l'origine dans les milieux terrestres mais s'étant répandus, pour certaines espèces, en plaine et dans les villes, et se nourrissant principalement de graines. Pesant en moyenne 500 à 800 g, ces oiseaux appartiennent à plusieurs espèces. On les trouve dans tous les continents. Le pigeon vit entre 5 et 10 ans et (en général) forme des couples stables. Le mâle et la femelle partagent toutes les tâches, y compris celle de nourrir les pigeonneaux.

A travers l’Histoire : l’oiseau nous a offert le service de celui de la communication longue distance, et ce dans de nombreuses civilisations, de la Rome antique à l'empire de Gengis Khan.

LES PIGEONS, PROS DE L’ASTRONOMIE !

Il y a de nombreuses hypothèses quant à la capacité qu’ont les pigeons voyageurs à se repérer pour trouver leur chemin. L’une d’entre-elles, c’est qu’ils observent le ciel ! Que ce soient les étoiles, la luminosité ou la lune… En somme, un vrai GPS intégré dans la tête ! Selon quelques études, il y aurait aussi un lien avec le champ magnétique terrestre, un peu comme une boussole. Bref, des vrais Christophe Colombes !

Certains scientifiques avancent également que l’odorat jouerait un rôle important dans l’orientation des pigeons ! Pour en avoir le cœur net, ils ont (fort sympathiquement) coupé les nerfs olfactifs de certains oiseaux, et placé des lunettes déformantes sur les yeux des autres. Résultat ? Les pigeons malvoyants sont arrivés à bon port, tandis que ceux dépourvus d’odorat se sont tous perdu.

POURQUOI LES PIGEONS BALANCENT LEURS TÊTES QUAND ILS MARCHENT ?

Pourquoi ils ont cette drôle d’habitude : en réalité, ils bougent la tête pour essayer de la garder immobile ! comme certains autres volatiles, les pigeons ont les yeux immobiles. Nous, les humains, on a un système pour pouvoir bouger les yeux en même temps qu’on avance ! Pour eux, un peu plus compliqué… Il faut alors remuer la tête pour que chaque œil suive les mouvements du corps, et que la vision reste stable.

Le pigeon caracoule, roucoule : Roucoulade, roucoulement ou roucoulis


Moineau domestique (Passer domesticus)

Le moineau, un des oiseaux les plus communs de nos jardins.

                                                                            Le mâle

Le moineau fait partie de l’ordre des passériformes, ces oiseaux percheurs caractérisés par de longs orteils, trois vers l'avant et un - en général plus long - vers l'arrière. Il appartient à la famille des passéridés et en France, il se répartit en trois espèces : le moineau domestique ou moineau franc (Passer domesticus) ; Le moineau friquet (Passer montagnus) ; Le moineau soulcie (Petronia petronia).

D’aspect trapu, l’oiseau est reconnaissable grâce à son bec noir de forme conique Ses petits yeux ronds et très sombres sont surlignés par une large bande qui s'évase de la tempe à la base du bec. Cette bande s'élargit sous la gorge où elle prend la forme d'un bavoir. Les parties inférieures sont blanchâtres, teintées de crème ou de gris suivant les endroits. Les pattes sont roses. En période nuptiale, le mâle arbore un plumage plus intense avec une large bavette noire. Longueur : 14 cm, envergure : 25 cm. Poids : de 25 à 35 grammes.

Le moineau domestique est probablement l'espèce la plus casanière d'Europe de l'Ouest. Il y a de fortes chances pour que ce petit sédentaire passe toute sa vie dans le village où il est né et où il se montre aux quatre saisons. Le passereau recherche la compagnie d'autres individus de l'espèce et en période inter-nuptiale, il forme des colonies souvent importantes qui peuvent être monospécifiques ou mixtes avec son congénère le friquet. Le moineau recherche sa nourriture en groupe et sommeille dans des dortoirs communs qui peuvent rassembler plusieurs centaines d’oiseaux serrés les uns contre les autres et donnant de la voix avant la nuit.

                                                                       La femelle

Le moineau domestique présente un net dimorphisme sexuel. La femelle adulte revêt un plumage plus discret, dépourvu des teintes chaudes du mâle sans différence de ton notable autour du gris beige : dos et ailes brun clair rayé de noir ; tête châtain avec un sourcil beige ; dessous blanc tirant vers le gris. Le bec est brunâtre, avec souvent du jaune à la base de la mandibule inférieure.



La Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla)

Chez la Fauvette à tête noire, le mâle arbore un béret noir très caractéristique, surplombant le gris souris du reste de l'oiseau. Celui de la femelle est d'un brun roux.

La Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla) est une espèce de passereaux de la famille des Sylviidae dont elle est l'espèce type. Migratrice partielle, si la célèbre Fauvette des jardins part dès le mois de septembre vers l’Afrique, atteignant le sud de l’Afrique, avant de revenir au mois d’avril, la Fauvette à tête noire est plus casanière. Seules les fauvettes du nord du pays migrent, bien souvent vers l’Afrique du nord, Chypre ou la Crête, tandis que les fauvettes du sud restent tout l’hiver dans nos contrées. Cela explique que la répartition nationale soit très hétérogène en cette saison : les mangeoires alsaciennes accueilleront probablement peu d’individus, alors que les mangeoires méditerranéennes et bretonnes bien davantage.

Elle chasse rarement au sol. Elle préfère le couvert des feuillages. Alors, les fruitiers et les arbustes du jardin lui conviennent parfaitement, comme les haies, les taillis et les broussailles de ses abords. Elle s’y faufile avec aisance pour débusquer petits insectes, larves chenilles et araignées. Au début de l’été, elle appréciait aussi cerises, framboises et groseilles. En attendant les mirabelles.

Très discrète, cependant vous pourrez entendre les premiers chants entonnés très tôt, fin février, début mars. Flûté et très sonore, rythmé, avec des éclats de voix, une succession rapide et stéréotypée de syllabes : son superbe ramage lui a valu le surnom de « rossignol de mars ».

 


La mésange charbonnière (Parus Major)

En ce jeudi 25 mai, je jubile, la mésange charbonnière est réapparue. En effet depuis l’installation d’un nichoir et d’une caméra de chasse dans le verger, je savais qu’elle était là mais, loin de la maison. Comme chaque matin face au jardin, en prenant mon petit déjeuner, j’ai vu ce petit lutin qui se baladait à la recherche de nourriture. En approchant sans bruit, surtout sans bruit, derrière la fenêtre, j’ai pu prendre quelques photos pour que vous puissiez faire connaissance avec ce passereau qui nous fait l’honneur de rester au Presbytère.

C’est la plus grande des 6 espèces de mésanges et elle est facilement identifiable grâce à sa calotte, sa gorge et sa cravate noire, cette dernière étant plus épaisse chez le mâle que chez la femelle. Ses joues sont blanches et le reste de son plumage est de couleur jaune ou jaune vert à l’exception des ailes et de la queue qui sont plutôt noires. C’est une espèce sédentaire, très attachée à son territoire et sait le défendre avec beaucoup de vigueur. Elle est généralement monogame. Hyperactive, elle a un tempérament batailleur, mais elle arrive à vivre en bonne entente avec d’autres espèces d’oiseaux. Elle se nourrit principalement d’insectes et d’araignées mais aussi de graines ; Elle est particulièrement friande de graines de tournesol, surtout en hiver. Elle mange aussi des vers de farines. En générale elle n’est pas difficile.

Cette espèce n'a pas de chant spécifique, mais ses nombreux cris composés de « tsrriiih » secs et roulés, et de « sii sii sii » mélancoliques sont caractéristiques.

Photos prises par la caméra de chasse.

Après plusieurs essais la mésange charbonnière a préféré ce nichoir. Après de fructueuses recherches, je vous explique pourquoi il faut choisir le bon type de nichoir.

  • Il doit être étanche aux averses, et notamment avoir le bon diamètre de trou d'entrée (32 mm).

  • Pour stimuler l’installation, mettre à l’entrée du trou un peu de mousse. L’effet est immédiat, les mésanges charbonnières sont curieuses et de bonnes ménagères.

  • Choisir un endroit tranquille et positionner le nichoir à 2 mètres

  • Les mois de février et de mars est le bon moment pour prendre cette décision.


 

Le chardonneret élégant ( Carduelis  Carduelis)

Avant tout, à ma grande surprise quand j’ai effectué des recherches sur ce bel oiseau, j’ai trouvé des offres d’achat concernant le chardonneret braconné, ce qui me met très en colère. Il faut savoir que juridiquement parlant, cet oiseau est sur liste des espèces protégées.

 

Il entonne un gazouillis délicat. Il chante au sommet d’un arbuste, d’une haie ou d’un arbre mort.

Carduelis carduelis vient de cardus (=le chardon), nourriture favorite de cette espèce. Le terme « élégant » souligne l’harmonie de ses couleurs. Cet oiseau est un petit passereau chanteur de la famille des fringillidés. C’est un des rares oiseaux sauvages à arborer un plumage coloré. Son élégance, sa tenue, mais aussi sa fragilité font de ce volatile un petit bijou qu’il faut protéger. Il n’est pas en danger d’extinction, mais son mode de vie est compromis par la disparition des plantes qui lui offrent sa nourriture (chardon, aulne tournesol ou encore bouleau), de plus il est braconné.

Le chardonneret élégant est unique dans son genre. Son identification ne pose pas de problème de part son plumage sans pareil. Son masque facial est rouge vif. Il a au sommet de sa tête une bande noire qui se divise en 2 pour descendre de chaque côté de sa tête et s’arrêter au niveau du cou. Son poitrail est beige marron. Le reste de son ventre est plutôt blanc. Son dos est couleur beige marron. Ses ailes son noires avec une bande jaune. Son bec puissant se termine par une trace noire à l’extrémité.

En revanche, j’ai peu de photos de lui, tant il est peu visible, son vol est rapide et ondulant, il se perche haut dans les arbres, c’est un acrobate craintif.

 

                                                           Jeune chardonneret élégant


Hirondelle rustique (Hirundo rustica )

Hirondelle rustique est également connue sous le nom d’hirondelle de cheminée ou hirondelle des granges. Elle est un petit passereau migrateur qui nous revient chaque printemps. Chaque année, cet élégant oiseau anime le Presbytère par son gazouillis caractéristique, ses chasses à l’insecte au-dessus du champ, car elle est insectivore par excellence.

Son chant est un gazouillement bruyant, pressé et grinçant avec des « fuit » « tsiviit » rapides, parfois terminé par un trille. « trrrrriitt »

Cette hirondelle est un peu plus grande que l’hirondelle de fenêtre. Elle a la tête bleu foncé avec des reflets métalliques, le front et la gorge couleur « brique » et un large bandeau bleu foncé autour du cou. Le dessus de son corps est bleu foncé avec des reflets métalliques. Le dessous de son corps est blanc. Elle se distingue par sa longue queue fourchue

Après les pluies, récolte de boue pour la fabrication du nid.

Pour nicher, l’hirondelle de cheminée a plusieurs critères qui ne peuvent pas être dissociés :

1° Un abri qui héberge le nid comme une grange avec des poutres.

2° Il faut que l’accès soit permanent pour aller et venir.

3° Il faut que cet abri soit à côté de lieux en friches pour garantir le nourrissage des petits avec des insectes.

4° Des trous d’eau doivent être présents pour permettre la récolte de boue, de paille et autres petits matériaux servant à la construction du nid.


Le merle noir (Turdus Merula)

Le nom de ‘’merle’’ peut désigner plusieurs espèces d'oiseaux, de genre et de familles. En Europe, il désigne essentiellement le merle noir, un passereau de la famille des Turdidae (Turdidés*). Notre merle noir fait parti de l’espèce holotype, c’est-à-dire dire qui a servi à l’identification de l’espèce. Selon la zone géographique dans laquelle il vit, le merle noir peut être migrateur ou bien sédentaire. Chez nous, il est sédentaire puisqu’il ne quitte pas notre pays au cours de l’hiver. Il peut tout au plus se rapprocher d’une zone d’hivernage là pour fuir un climat plus rude le temps de la morte saison.

Pour chercher de la nourriture au sol, il n’hésite pas à écarter sur le côté les feuilles et débris végétaux avec ses griffes. Il est si tenace qu’il peut passer des heures à fouiller.

Son mode de déplacement est très particulier puisqu’il sautille sur ses deux pattes en même temps. C’est un autre signe distinctif qui permet de l’identifier facilement.

 

*ORNITH. Famille de passereaux comprenant notamment la grive, le rouge-gorge, le merle, le ménure, le rossignol, le traquet. Les Turdidés comprennent trois cent six espèces, la plupart de l'Ancien Monde, mais ils se sont répandus dans le monde entier (Zool., t. 4, 1974[Encyclop. de la Pléiade]).

Le chant du merle sert à délimiter son territoire et à attirer les femelles.

Merle noir : l’ami des jardins

Certains animaux pâtissent d’une mauvaise réputation qui leur colle à la peau. Dans le cas du merle, on peut dire qu’elle lui colle aux plumes depuis des décennies. De nombreux jardiniers n’aiment pas du tout cet oiseau parce qu’il est très friand de fruits. Ils craignent donc pour leurs récoltes notamment de raisin, de cerises et de nombreux fruits d’été.

On pourrait toutefois se montrer un peu partageur en acceptant que le merle vienne grapiller quelques fruits pour le remercier des services qu’il rend au jardin. En effet, le merle consomme beaucoup d’escargots et de limaces, de chenilles et de nombreux insectes qu’il finit par réguler. En accueillant les merles dans le verger, le potager et le jardin d’agrément, on peut limiter le recours aux produits phytosanitaires de type anti-limaces. Quelques merles suffisent pour assainir son jardin et sauver ses plantations en tout genre contre les assauts des indésirables. Il nous aide donc à jardiner écolo. Cela vaut bien quelques poignées de cerises chaque année !

Le mâle adulte possède des pattes d’un brun sombre, un plumage noir geai sur l’ensemble du corps, du cou et de la tête. Ses yeux sont bordés d’un anneau oculaire qui peut être jaune-orangé ou jaune vif. Quant à son bec, il tranche sur la livrée noire puisqu’il est jaune-orangé bien brillant. La vivacité des couleurs de l’anneau oculaire, du bec et du plumage pourrait donner une indication sur la qualité du territoire où vit ce passereau, mais aussi sur ses qualités de reproducteur et plus généralement sur sa condition physique.

La femelle ou merlette adulte possède des plumes de couleur brun-roux plus ou moins noirâtre selon les individus sur la totalité du corps, à l’exception de sa gorge qui, elle, est pommelée, et de son poitrail brun clair. Elle possède un cercle oculaire brun très pâle. Quant à son bec, il est moins brillant que celui du mâle, généralement marron et parfois agrémenté d’une petite zone jaunâtre.


Pinson des arbres (Fringilla Coelebs)

Il fait parti de la famille des Fringillidae (ou Fringillidés en français) = c’est un passereau chanteur au bec court, solide et conique. Il s’alimente principalement de graines, mais aussi d’insectes, qu’il utilise.

Le Pinson des arbres aime les arbres. On le retrouve donc dans les forêts de conifères, de feuillus ou mixtes, mais aussi dans les jardins présentant un bon nombre d’arbres et arbustes ou bien les vergers. Mais il a, aussi, une grande capacité d’adaptation ce qui explique que l’on peut le retrouver dans tous types d’environnement.

Cet oiseau percheur, pourtant, recherche sa nourriture principalement au sol. Il se déplace par de petits sauts vifs et agiles. S’il décide, en hiver, de venir picorer sur une mangeoire, il préfère manger ses graines tombées au sol, car il se sent plus à l’aise.

                                               Gai comme un pinson des arbres :

La réputation du pinson est telle qu’une locution proverbiale existe pour décrire son comportement : être gai comme un pinson désigne une personne d’humeur chantante comme le fait l’oiseau aux beaux jours. Son aptitude au chant dynamique et fréquent ne peut pas passer inaperçue. C’est pour quoi une personne de bonne humeur est comparée à ce passereau chantant. D’ailleurs au Presbytère, quand les beaux jours arrivent, son chant enchante nos oreilles et nous donne du baume au cœur dans les travaux du jardin.

Le chant à une série de notes descendantes terminée par une brusque remontée, la « ritournelle du pinson » !

Il pousse aussi différents types de cris. des « pink » « huit » « yup »… ici, on entend des « yup »

Mâle et femelle présentent un dimorphisme sexuel marqué par un plumage différent.

Le mâle est habillé de rouille sur les joues et le poitrail. Au printemps, sa tête et son cou sont bleu ardoise. Ses ailes sont barrées de blanc et jaune.

A l’inverse, la femelle porte un plumage gris brun ou gris vert avec les mêmes barres alaires que le mâle.

Personnellement, la femelle je la confond toujours avec les moineaux et ce n’est que sur photo que j’arrive à la nommer.


La Huppe Fasciée ( Upupa Epops )

Pour les naturalistes, sa présence est un indicateur précieux de la qualité de l'environnement. Enfin pour moi, la vue de cet oiseau à huppe est un événement rare, tant la Huppe Fasciée est craintive. Donc pour avoir des photographies de cet oiseau au Presbytère tout est histoire de chance, de patience et je dirais même de récompense.

La Huppe Fasciée est un oiseau somptueux avec une allure exotique. Elle porte au sommet de sa tête une longue huppe érectile qu'elle peut ouvrir en éventail pour signaler une émotion. Cette huppe est surplombée de plumes d'un beau beige rosé et à la pointe blanche, noire. Son long bec mesure 6 cm, il est fin et incurvé, ce qui lui permet de sonder le sol à la recherche de larves d'insectes. Quant à ses pattes noires puissantes, elles sont relativement courtes.

La Huppe fasciée vit dans les vergers, les jardins, les bois, les champs et les prairies ainsi que dans les vignobles. Elle confectionne son nid dans l’excavation d’un rocher ou dans le creux d’un tronc d’arbre, mais ne dédaigne pas les nichoirs artificiels ni même les constructions en tout genre. Elle est aussi capable de s’installer dans une fissure ou un vieux tonneau abandonné au fond du jardin.


Le Rouge-Gorge familier ( Erithaccus Rubecula )

Rouge-Gorge ou Rougegorge ?

La liste de la commission de l'Avifaune française l'orthographie Rougegorge. En somme, les 2 orthographes sont valables. Vous n'avez plus qu'à choisir !

Le chant du rouge-gorge est flûté et aigu et semble décousu comme R2D2 (le petit robot de Star Wars 😉)

Le Rouge-Gorge est le compagnon du jardinier qui connait bien cet oiseau. Ce passereau de la famille des Muscicapidae se poste volontiers tout près de l'homme. Il attend une bonne occasion pour déguster un ver.

Il n'aime pas partager son territoire avec ses congénères. Vous verrez rarement 2 Rouges-Gorges sur quelques mètres carrés.

Visiteur automnal ou hivernal, de nature solitaire, il inspecte plusieurs fois par jour son aire d'alimentation.


Bergeronnette grise ou Hochequeue gris (Motacilla Alba)

Revenue de son vagabondage hivernal, je la retrouve toujours au printemps. au Presbytère, elle a trouvé sa zone de reproduction.

Le chant de la bergeronnette grise est grinçant et monotone.

Elle émet aussi des cris aigus « tsi-lip »

On retrouve ce passereau à proximité de bâtiments offrants des supports ou des cavités où le couple peut confectionner un nid au sec.

On l'observe en milieu ouvert, sur une pelouse par exemple. En observant sa morphologie, la première chose qui frappe est bien la longueur de ses pattes. On devine, alors, que l'oiseau doit pouvoir se déplacer en courant rapidement au sol, pour se nourrir. Voilà pourquoi elle est si difficile à photographier. Contrairement au moineau qui sautille, ce passereau marche.


Mésange bleue (Cyanistes caeruleus) La boule de plume 

La mésange bleue est un passereau commun de la famille des Paridés.* De part sa taille et de ses couleurs, cette boule de plumes bleu et jaune est appréciée des personnes qui peuvent l'observer. 

* Zoologie : oiseau (passereau) communément appelé mésange (famille des paridés).

Leur chant n’est pas très mélodieux. On dit que les Mésanges zinzinulent !

Le chant de la mésange bleue commence par 1 à 3 notes aiguës, suivie d’un trille rapide et « liquide ». « tsui tssuissuissuissuissuissui »

Le trille d’un chant d’oiseau est une succession rapide et prolongée de 2 notes. Ce nom vient de l’italien « trillo » qui veut dire « tremblement ».

Son quotidien est marqué par la prudence, car les prédateurs guettent. Et pas que les chats, les mésanges charbonnières aussi, celles-ci leur volent le nid.

 

                                               Survie en hiver

Le froid fait des dégâts parmi les Paridés. Même si cette espèce est sédentaire, il peut y avoir des mouvements aléatoires pour chercher des endroits pour se nourrir. Nous pouvons les aider à passer cette mauvaise période en les alimentant jusqu'au printemps.

Elle ne tient jamais en place, la mésange bleue est fugace et acrobatique.